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Hexagone MMA 29 : la première bordelaise tient ses promesses

  • Malo
  • 26 mai
  • 3 min de lecture

Ce samedi 24 mai, l’Arkéa Arena accueillait la 29e édition d’Hexagone MMA. Une première à Bordeaux pour la ligue française, marquée par un titre disputé, des révélations françaises et une ambiance électrique.



Hexagone MMA 29 a enflammé l’Arkéa Arena de Bordeaux le 24 mai 2025 : une soirée de grands débuts, dont celui très attendu de Paul Dena chez les pros, un nouveau combat de Bafode et une defense de ceinture pour Baris

Jamais Bordeaux n’avait encore accueilli un événement de l’Hexagone MMA. L’organisation a brillamment relevé le défi en investissant l’Arkéa Arena, transformée pour l’occasion en théâtre du combat. Près de 6 000 spectateurs ont assisté à une soirée de dix affrontements rythmés, ponctués par des KO spectaculaires et des décisions disputés, dans une ambiance digne des plus grandes salles européennes. Pour l’Hexagone, le pari est réussi : le public du Sud-Ouest a répondu présent, curieux et conquis.


Honneur au champions avec le main event de la soirée, Baris Adiguzel qui s’est imposé face au Brésilien Cleiton Monteiro et a conservé sa ceinture des -61 kg. Le combattant français a contrôlé la majorité des échanges, un striking précis, puissant et intelligent. Monteiro, plus passif qu’à son habitude, n’a jamais vraiment su imposer son rythme. Il se fait terminer d’un coup de genou au corps à la Carlos Prates, une victoire qui le rapproche encore un peu plus de l’UFC. Son bilan s’élève à huit victoires pour un revers avec trois finishs consécutifs et tous aux corps. Cette victoire marque un tournant pour Adiguzel, qui devient l’un des visages de la ligue Hexagone et un prétendant sérieux sur la scène européenne.


Paul Dena, MVP de la soirée


La soirée fut l’occasion pour Paul Dena de brillamment lancé sa carrière professionnelle dans une arène complètement acquis à sa cause. Il a été le combattant le plus soutenu par le public, mais il a eu l’occasion de leur rendre la pareille en s’imposant par TKO au deuxième round face au Marocain Sabir Talmoust. Initialement prévu pour le mois d’avril à Lille, son entrée dans les rangs professionnels avait été repoussée en raison de problèmes de visa de son premier adversaire. Une attente finalement récompensée : après une première reprise intense, marquée par deux tentatives d’étranglement arrière non abouties, Dena a su maintenir la pression et exploiter la baisse de régime de Talmoust pour forcer l’arbitre à arrêter le combat sur des frappes au corps.


Au-delà de sa performance athlétique, il s’est surtout illustré par un discours engagé, soulignant son attachement aux valeurs républicaines françaises et son refus de tout extrémisme, un message fort délivré drapé dans le drapeau tricolore dans un climat social compliqué dans le pays. Ce premier succès, à la fois sportif et symbolique, laisse entrevoir un avenir prometteur pour ce combattant au positionnement aussi technique que fédérateur.


Une carte à la hauteur des attentes


La carte principale a confirmé l’émergence de plusieurs talents tricolores. Le duel entre Nessim Khettou et Guillaume Delattre a tenu ses promesses avec trois rounds intenses, finalement remportés à la décision par Delattre, plus agressif et constant. Un combat visuellement hardcore qui s’est conclu dans un bain de sang grâce à une bonne utilisation de ses coudes par Guillaume. Chez les légers, David Sipra a parfaitement géré le style offensif de Jason Polydor, en s’imposant grâce à une lutte solide et un cardio supérieur. Enfin, Gassama a dominé l’Italien Potrylyu dans un combat à sens unique, confirmant sa montée en puissance chez les professionnelles. Un crochet du gauche en sortie de contact pour réinitialiser l’adversaire. Une nouvelle victoire net et sans bavure pour Bafode qui continue son chemin.


L'Hexagone MMA confirme sa volonté de faire émerger la nouvelle garde française du MMA, en leur offrant un tremplin médiatique et compétitif. Cette première bordelaise pourrait bien en appeler d’autres. Le MMA français confirme son attractivité, et Bordeaux sa capacité à devenir une nouvelle destination des sports de combat sur l’Hexagone.

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