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Benoît Saint-Denis vs Kyle Prepolec : un tournant décisif pour le “God of War”

  • Malo
  • 6 mai
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 mai

Saint-Denis est l’incarnation même du “pressure fighter” : un volume de coups impressionnant, un cardio inépuisable et une volonté de casser la distance pour amener ses adversaires au sol. Son style de combat, puissant et sans relache, lui a permis de finir plusieurs adversaires classés, comme Thiago Moisés et Matt Frevola. Mais ses revers récents ont mis en lumière ses faiblesses : défense de striking perfectible, difficulté à encaisser les frappes au plus haut niveau, et une gestion des risques trop téméraire.




Nouveau camp, nouveau départ ? Saint-Denis doit briller à l’UFC 315 pour effacer ses derniers revers.
Visuel du média canadien @Sportsnet


Prepolec, de son côté, est un striker pur. Techniquement propre, il combine une anglaise fluide à des low-kicks bien sentis. Cependant, il revient à l’UFC après un passage discret en 2019 (0-2 UFC à l’époque) et plusieurs combats en ligues régionales nord-américaines. Son avantage ? Il n’a absolument rien à perdre, et a l’opportunité de briller face à un top 15 mondial. Techniquement, Prepolec devra absolument imposer son rythme, rester à distance et profiter d’éventuelles erreurs de Saint-Denis.


L’heure du retour aux fondamentaux


Pour Saint-Denis, il s’agira de revenir à ce qui a fait son succès : casser la distance intelligemment, fatiguer son adversaire contre la cage, varier les niveaux (corps-tête-jambes) et imposer sa lutte au sol. Mais cette fois, le Français devra être plus méthodique, éviter les échanges ouverts et montrer qu’il a progressé défensivement après les KO encaissés face à Poirier et Moicano. En face, Prepolec tentera de capitaliser sur la pression de Saint-Denis pour contrer en anglaise et, surtout, éviter de se retrouver dos à la cage ou au sol.


Depuis quelques mois, l’un des points le plus abordé autour de Saint-Denis est son choix de recentrer sa préparation. Après avoir l’avoir quitté complètement, le “God of War” est revenu partiellement dans la capitale, sous la coupole de Nicolas Ott. Nicolas est peut etre le coach français le plus en vogue ses derniers temps, en bénéficiant des excellents résultats et de la hype Nassourdine Imavov (dont on va reparler prochainement). Ott est reconnu pour son approche holistique, mêlant travail technique, stratégique et mental, des qualités qui paraissent indispensable pour le renouveau de BSD.


Ce retour aux sources vise à rééquilibrer un écosystème qui s’était peut-être dilué entre plusieurs camps. Ott apporte une vision sur mesure, axée sur les qualités spécifiques de Saint-Denis, loin des formats standardisés des supercamps américains mais plus professionnelle que son ancienne équipe de Bayonne. Autre bénéfice : renouer avec un cadre familier, entouré de partenaires de confiance, pour reconstruire la confiance après deux revers difficiles. Cette synergie pourrait être l’élément clé de ce camp.


Enjeux sportifs : la victoire ou le recul


Classé 13e mondial chez les légers, Saint-Denis doit impérativement l’emporter pour rester pertinent dans la course au top 10. Une victoire rapide et propre contre Prepolec ne sera pas seulement attendue : elle sera exigée par les fans et les observateurs. À l’inverse, un faux pas pourrait sérieusement freiner sa progression et relancer les débats sur son plafond sportif. Pour Prepolec, c’est le combat de la dernière chance : battre un nom comme Saint-Denis, en short notice, lui ouvrirait de nouvelles portes à l’UFC et ferait de lui un héros local inattendu à Montréal.


Sur le papier, Saint-Denis est largement favori. Mais le contexte — pression du classement, adversaire repêché à la dernière minute, nouveau camp — rend l’analyse plus nuancée. À condition de rester discipliné, de gérer ses phases de striking et d’imposer son grappling, le Français devrait s’imposer. Mais s’il se laisse emporter par l’émotion, il ouvre une fenêtre à Prepolec, notamment sur des contres en anglaise qui pourraient faire basculer le combat. . Fight IQ a décidé de se prendre position et d’annoncer Benoit par finish avant le début de la troisième reprise.

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