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10 mai 2025 : un week-end brûlant pour le MMA français

  • Malo
  • 6 mai
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 mai

C’est un week-end que le MMA tricolore ne pourra pas oublier. Le 10 mai, à des milliers de kilomètres de distance, Montréal et Lyon vont vibrer au rythme des ambitions françaises, entre quête de gloire mondiale et conquête continentale. Un moment charnière, où tout peut basculer.



La cage s’allume, les caméras tournent. Un moment de vérité pour la génération dorée du MMA français.
Photo prise pendant l'UFC Paris 1, Gane vs Tuivasa. @BENJAMIN GUILLOT-MOUEIX / AFP


Manon Fiorot ouvre le bal à l’UFC 315, face à Valentina Shevchenko. Ce n’est pas seulement un title shot. C’est un passage de témoin potentiel. Depuis ses débuts à l’UFC, Fiorot, précise, chirurgicale, a méthodiquement écarté ses rivales, façonnant une trajectoire parfaite. Face à elle, Shevchenko, monument du MMA, dix ans de règne quasi sans partage. Si Fiorot l’emporte, elle ne sera pas seulement la première Française championne UFC. Elle changera la place du MMA français dans l’imaginaire mondial, brisant ce plafond symbolique qu’aucun n’a encore touché.


Dans la même cage, Benoît Saint-Denis, guerrier à l’instinct brut, se retrouve face à Kyle Prepolec après le forfait d’Álvarez. Un duel moins clinquant sur le papier, mais à haut risque : un faux pas et l’ascension du “God of War” pourrait ralentir net. Pour Saint-Denis, c’est l’occasion de montrer qu’il peut s’adapter, dominer, peu importe l’adversaire. Et surtout de continuer à faire frémir une catégorie lightweight plus dense que jamais.


Un KSW sous affrontement France-Pologne


Pendant ce temps, à Lyon, la France accueille le KSW, bastion européen du spectacle. Salahdine Parnasse met son titre lightweight en jeu contre Marian Ziółkowski, après annulations de leurs précédents combats. Pour Parnasse, c’est simple : asseoir son hégémonie et prouver qu’il est l’un des meilleurs pound-for-pound hors UFC et PFL. On parle d’un athlète au QI combat au-dessus de la moyenne, capable de casser les codes et d’éteindre ses adversaires sans s’affoler.


Mickaël Lebout et Amin Ayoub s’affrontent de leur côté dans un duel franco-français à fort parfum de violence. Deux combattants expérimentés, deux action fighter, deux visions du combat. Ce n’est pas qu’un affrontement technique : c’est un statement, un combat pour l’argent, le respect et la postérité sur la scène nationale. L’argent reste central sur ce combat, les combattants ont négocié un « all-in » donc le vainqueur repart avec 80% de la bourse du combat. Un combat sous haute tension qui s’annonce…


Laïd Zerhouni, enfin, se mesure à Damian Janikowski, bête de lutte polonaise, médaillé olympique. Pour Zerhouni, c’est l’heure de vérité. Un scalp comme Janikowski lui permettrait d’avoir de grandes ambition au KSW pour s’approcher du combat pour la ceinture.


Ce week-end, la France ne vient pas seulement cocher des cases sur des fight cards. Elle vient chercher des ceintures, marquer des esprits, installer ses leaders. Elle vient rappeler au monde qu’elle est là, et qu’elle compte rester.

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